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Comment éviter les ennuis médicaux en avion / travel

Comment éviter les ennuis médicaux en avion
Certaines affections n’empêchent pas de voyager en avion. Toutefois, elles peuvent exiger des attentions particulières pour minimiser les risques pendant un vol. Quelques informations utiles.
 
La plupart des personnes présentant une anémie importante peuvent voyager en avion, mais elles devront tout probablement recevoir un apport supplémentaire d’oxygène au cours du vol. Même recommandation pour les gens souffrant de problèmes cardiaques ou pulmonaires chroniques. À cet effet, un truc simple pour évaluer sa capacité cardiorespiratoire en vue d’un vol est de monter un étage à pied d’un pas normal, sans s’arrêter. Les personnes qui ressentiront de l’inconfort ou qui seront incapables de parler après cet exercice devraient recevoir de l’oxygène pendant le vol. Pour ce faire, elles devront obtenir une ordonnance de leur médecin et en informer la compagnie aérienne au moment de la réservation. Par ailleurs, il convient de se rappeler que les équipements personnels ne sont pas permis. Les compagnies aériennes mettent des bouteilles d’oxygène à la disposition des individus ayant des problèmes particuliers, mais le voyageur devra prévoir un approvisionnement en oxygène à destination.
 
Les allergènes et la sécheresse de l’air peuvent augmenter le risque de bronchospasme en vol. Les asthmatiques doivent donc apporter un bronchodilatateur – même dans les cas d’asthme léger – et le mettre dans leur bagage à main, car ces produits ne tolèrent pas bien le gel.
 
Lors de vols où on est immobilisé en position assise pendant plusieurs heures, il se produit un ralentissement de la circulation sanguine dans les jambes. Celles-ci peuvent enfler et il risque alors de se former un caillot dans une veine. C’est la thrombophlébite, aussi appelée thrombose du voyageur, qui peut mener à une embolie pulmonaire. Les facteurs de risque connus sont : des antécédents de thrombose veineuse ou d’embolie pulmonaire, un âge supérieur à 40 ans (le risque augmente avec les années), la prise d’oestrogènes, la grossesse, une intervention chirurgicale ou un traumatisme récents (en particulier dans l’abdomen ou les membres inférieurs), des anomalies de la coagulation, le tabagisme, l’obésité et les varices veineuses. Les voyageurs présentant un ou plusieurs de ces facteurs doivent consulter leur médecin avant le départ. À titre préventif, il est recommandé, pendant le vol, de porter des bas de soutien ainsi que des vêtements amples qui ne gênent pas la circulation sanguine, de bouger régulièrement les chevilles, les orteils et les jambes pour activer la circulation, d’éviter de croiser les jambes, de boire beaucoup d’eau – avant et après le vol aussi –, de bannir l’alcool et la caféine et de ne pas prendre des sédatifs afin de rester éveillé et de pouvoir se mouvoir fréquemment.
 
Les gens affectés d’un rhume, d’une otite ou d’une sinusite légère, sans congestion complète, peuvent prendre l’avion. Par contre, ils doivent s’assurer de ne pas aggraver la congestion en diminuant la pression dans les oreilles et les sinus. Des trucs : mâcher de la gomme, bâiller, croquer une pomme ou avaler lors du décollage et de l’atterrissage. Garder également les voies respiratoires ouvertes en rinçant les muqueuses nasales à l’aide d’un vaporisateur nasal à base d’eau saline. Dans le cas de jeunes enfants, donner simplement le biberon ou la sucette.
 
Les problèmes de ballonnements intestinaux sont fréquents pendant un vol. Pour diminuer l’inconfort, bannir notamment les breuvages gazéifiés et les aliments producteurs de gaz, comme les légumineuses et les légumes de la famille des choux, s’offrir des collations riches en fibres et boire beaucoup d’eau.
 
Tous les voyageurs ayant des antécédents de réaction allergique importante doivent transporter dans leur bagage à main au moins deux doses d’adrénaline. Ils doivent aussi aviser les agents de bord de leur allergie et, surtout, ne pas mettre leurs auto-injecteurs dans la soute à bagages, même pour les doses supplémentaires, car ce produit ne doit pas geler. Le médecin doit évidemment fournir un certificat de transport pour les médicaments et les seringues ; l’avoir toujours sur soi pour prévenir les problèmes lors de l’embarquement et du débarquement ; s’informer aussi des procédures auprès du transporteur aérien. Par ailleurs, même si les compagnies aériennes n’offrent plus d’arachides, rien n’empêche les gens d’en apporter. Si on y est allergique, il est donc conseillé d’en aviser les passagers assis près de soi.
 
Les personnes portant des stimulateurs cardiaques peuvent prendre l’avion sans danger. Celles qui portent d’anciens modèles à mode unipolaire peuvent toutefois subir des interférences électroniques durant les contrôles de sécurité. Les défibrillateurs automatiques implantables sont eux aussi sensibles aux appareils manuels de détection à la sécurité. D’où l’importance d’avoir à portée de main un certificat médical et une fiche technique de l’appareil. Les porteurs de stimulateurs cardiaques à mode bipolaire peuvent, quant à eux, passer dans les portails sans précaution
 
Par Jacqueline Simoneau
Source: http://voyage.caaquebec.com/fr/trucs-et-conseils-sante-et-securite.html_6_comment-eviter-les-ennuis-medicaux-en-avio.html
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