Les villes les plus chères du monde selon HRG / travel

André Désiront


Pour la neuvième année consécutive, Moscou reste la ville la plus chère du monde pour les voyageurs d’affaires, avec un tarif hôtelier moyen de 261,38 livres (409 $ US) la nuit, selon l’étude du groupe HRG (Hogg Robinson Group), troisième plus grande agence corporative du monde. Suivent dans l’ordre, Lagos (357 $), New York (345 $) et Hong Kong (331 $). Rio de Janeiro et Sao Paulo sont les villes où les tarifs hôteliers en devises locales ont le plus augmenté, en 2012. Dans l’ensemble, les tarifs hôteliers ont augmenté en moyenne de 1,4% l’an dernier, comparativement à 1%, en 2011.
L’étude, que le groupe HRG publie chaque année, porte sur les 55 villes du monde les plus fréquentées par les voyageurs d’affaires. Aucune métropole canadienne n’y figure. Les tarifs ont augmenté dans 32 des agglomérations considérées et baissé dans 23.

C’est à Washington que les tarifs ont subi la plus forte baisse : 14% (un tarif moyen de 279 $). Bengalore (- 12%), Abu Dhabi (- 11%) Istanbul (- 10%) et New Delhi (- 9%) suivent dans ce palmarès de la décroissance.

À Istanbul, la baisse, qui se chiffre à 10% en devise locale, s’élève à 15%, lorsqu’on convertit le prix en livres turques en dollars américains. Étonnant dans le contexte où la métropole turque accueille de plus en plus de touristes? Peut-être, mais l’étude de HRG tient essentiellement compte des hôtels fréquentés par sa clientèle d’affaires, soit pour la plupart des «quatre» et des «cinq étoiles». Et la crise économique qui frappe l’Europe a fait sentir ses effets.
 
Une fois converties en dollars, les augmentations enregistrées au Brésil - + 19% à Rio et + 16% à Sao Paulo – sont quasiment annulées par le recul du réal brésilien. Elles ne représentent plus que 3% pour Rio et 0% pour Sao Paulo. Les autres grandes métropoles où les tarifs ont le plus augmenté sont Tokyo (+ 11%), San Francisco (+ 10%) et Mexico (+ 9%).
 
Globalement, les tarifs hôteliers ont augmenté dans les Amériques et au Royaume-Uni. Ils sont restés stables en Asie et ont baissé en Europe continentale, au Moyen-Orient et en Afrique.