Quand Grèce rime avec graisse
André Désiront
Nombre de consommateurs s’inquiètent des répercutions que la crise économique sévissant en Grèce pourrait avoir sur le tourisme. Pourtant les grèves et les manifestations éventuelles ne sont pas les principaux écueils qui guettent les voyageurs circulant dans ce pays. En fait, le principal danger qui les attend est… la prise de poids. C’est ce qui ressort d’une étude menée par Thomas Cook auprès des clients de ses marques grossistes au Royaume-Uni.
Les résultats indiquent que les touristes britanniques effectuant un séjour de 10 jours dans une des destinations les plus populaires du groupe grossissent en moyenne de trois livres. Les causes probables de ce gain pondéral sont l’abondance de nourriture servie dans les tout inclus (les buffets «all you can eat»), l’alcool qui coule à flot et les faibles dépenses d’énergie de vacanciers qui passent l’essentiel de leur journée à se faire bronzer en position horizontale.
Les hommes prennent beaucoup plus de poids (5,5 livres en moyenne) que les femmes (1,1 livre, en moyenne). De là à en déduire que ce sont des goinfres qui boivent comme des trous, il y a une marge… que bien des femmes s’empresseront de franchir!
C’est en Grèce qu’on court le risque d’enrober plus rapidement son tour de taille (ou de camoufler ses muscles fessiers) : 3,3 livres, en moyenne. Les deux autres destinations les plus dangereuses à cet égard sont la Turquie (3 livres) et le Portugal (2,9 livres). Étonnamment, les États-Unis, pays des portions gargantuesques par excellence, n’arrivent qu’en quatrième position et la France, où la qualité de la nourriture est réputée ouvrir l’appétit, en septième.
Que faire pour éviter d’endommager ainsi sa ligne : «Voyagez en Irlande, en Allemagne ou… au Canada», conseillent les auteurs de l’étude, suggérant ainsi implicitement qu’on mange mal «from coast to coast». Une opinion qui ne tenait certainement pas compte de l’exception québécoise!
Source: http://www.expressvoyage.ca/reportages.php?sequence_no=40569